Chargé d’études naturalistes depuis 5 ans, j’ai d’abord commencé à m’intéresser aux insectes (papillons, libellules, orthoptères…) avant de laisser peu à peu une place à l’herpétologie (reptiles et amphibiens) et, quelques fois, à l’ornithologie. A mes débuts, pour me souvenir de ce que j’avais observé et pour me donner un coup de pouce dans l’identification, je m’étais muni d’un petit appareil photo peu coûteux. La passion pour la faune et la photographie ayant été, de fil en aiguille, grandissante, j’ai investi dans du matériel davantage sophistiqué (téléobjectif, objectif macro, multiplicateur de zoom…).
La photographie est, d’une part, un outil de travail, d’identification des espèces en limitant le prélèvement d’individus in natura. D’autre part, c’est un moyen de sensibilisation du public à la beauté de la nature ordinaire qui l’entoure ou bien de celle encore plus lointaine. Je ne trouve rien de plus fascinant que la photographie qui mêle émerveillement, sensibilisation et amélioration des connaissances.